Les a priori au sujet des bureaux d’études sont nombreux au sein des défenseurs de l’environnement. Ils ont souvent une réputation de « vendus » qui, plutôt que protéger les milieux et les espèces, aident les aménageurs à les détruire. Pendant un temps, j’ai été moi-même méfiante vis-à-vis de ces structures. C’est pourquoi si l’on m’avait dit il y a quelques mois que je réaliserais mon stage de fin d’études au sein de l’un de ces bureaux, j’aurais eu du mal à y croire.

Ce stage est arrivé presque par hasard, si j’ose dire. Après avoir fait une licence de biologie et écologie, j’ai poursuivi mes études avec un master de biodiversité, écologie et évolution, spécialisé en gestion de l’environnement. Au moment de trouver un stage de fin d‘études, c’est Teréo qui m’a trouvée plutôt que l’inverse. Après plusieurs semaines de recherches infructueuses, j’ai transmis mon CV à l’un de mes enseignants et c’est ainsi qu’il est arrivé à Teréo.
Mon engagement dans différentes associations et mon profil naturaliste ont attiré leur attention, si bien qu’un entretien m’a été proposé, puis un stage.

Au cours de ces six mois, j’ai pu participer à différentes études.

Mon sujet de stage portait sur le diagnostic préalable au plan de gestion de l’Espace Naturel Sensible des Forêts Alluviales du Grésivaudan. J’ai apporté ma pierre à l’édifice en participant aux inventaires des oiseaux et des libellules. En parallèle, j’ai accompagné des salariés sur le terrain pour des missions variées : inventaires faunistiques, suivis de mesures compensatoires, expertises écologiques, suivi de qualité de cours d’eau, etc.
Enfin, ce stage m’a permis de découvrir le fonctionnement d’un bureau d’études, de manière à me préparer à un futur emploi dans ce type de structure.

Cette expérience a été non seulement l’occasion d’améliorer mes connaissances naturalistes et d’acquérir des savoir-faire, mais aussi de changer ma vision des choses et de me forger ma propre opinion. Ce stage à lui seul ne me permet pas d’avoir une vision globale de ce que sont les bureaux d’études, mais ces quelques mois passés au sein de Teréo m’ont permis de réaliser l’importance de leur travail. Même si cette expérience n’a pas débouché sur une embauche, elle a été très enrichissante, aussi bien professionnellement qu’humainement. L’ensemble de l’équipe m’a chaleureusement accueillie et intégrée, et a partagé son savoir
avec moi, ce qui m’a permis de finir mes études universitaires dans un cadre idéal.

Avec mon master en poche, je me lance maintenant dans la recherche d’un emploi !

Je ne ferai sans doute pas toute ma carrière dans un ou des bureaux d’études, mais je vais certainement me diriger dans un premier temps vers ces structures. L’environnement de travail me semble y être très formateur et me permettrait de progresser rapidement en tant que jeune écologue fauniste. Néanmoins, je n’exclue pas d’autres structures, en particulier les Conservatoires d’Espaces Naturels.

Un grand merci à Teréo, pour m’avoir fait confiance et m’avoir accueillie au sein de l’équipe !

Ecriture : Luce Viennet