À TEREO, nous avons pu proposer des mesures de préservation de la forêt de pin à crochet afin d’éviter l’impact de projets sur ce milieu naturel remarquable.

La forêt de pin à crochets et bruyère des neiges – une forêt typique des vallées internes de Maurienne

Forêt de pins à crochets

La forêt de pin à crochets se développe principalement à l’étage subalpin en conditions écologiques extrêmes : pentes rocheuses, secteurs souvent secs, conditions atmosphériques froides… Les sols sont donc fréquemment minces et pauvres en éléments nutritifs. La végétation se développe donc lentement.

Le couvert forestier est aéré ce qui permet un certain développement du sous-bois où l’on retrouve de petits arbustes densément regroupés ou des tapis de plantes herbacées.

Ces forêts présentant peu d’intérêt sylvicole, leurs principales fonctions sont la protection des versants par stabilisation du sol et la prévention des avalanches.

Plusieurs faciès de forêts de pin à crochets existent selon les conditions locales et la roche sur laquelle elles se développent. Les roches calcaires des vallées internes mauriennaises et l’exposition plus fraîche sont à la faveur du développement de la forêt de pin à crochets avec sous-bois à bruyère des neiges.

La forêt de pin à crochets et bruyère des neiges – une forêt rare et menacée

Tapis de bruyère des neiges

Cette forêt est particulièrement rare en France puisqu’elle est uniquement connue dans les vallées internes des Alpes du nord (essentiellement en Maurienne et dans une moindre mesure en Tarentaise).

A l’échelle européenne, ces forêts sont considérées d’intérêt communautaire et identifiées comme « prioritaires ». Ce statut signifie que l’Union européenne porte une responsabilité particulière pour la préservation de ces forêts.

La forêt de pin à crochets et bruyère des neiges est également remarquable à l’échelle de Rhône-Alpes puisqu’elle est considérée comme exceptionnellement rare et en danger critique d’extinction.